L’installation Their Broom (2) est la rencontre de plusieurs éléments connectés dans un circuit électrique qui les lie.
Le manche à balai symbolise la main, une main commune, qui est la même pour la plupart d’entre nous, une main du travail, du lien à l’espace simple que nous habitons et des gestes répétés.
C’est l’outil le plus simple qui soit, c’est le centre de l’espace domestique, celui autour duquel s’agglomère ce qui meurt autour de nous, les feuilles, les particules de poussière, le verre brisé.
C’est l’objet le plus pauvre et c’est déjà le monument, une ampoule de bois, d’acier, ou de plastique qui accompagna un corps dans un lien simple, poétique à l’espace vécu et arpenté.
La pensée poétique est active, douée d’une linéarité électrique. C’est un phénomène de conduction, le tracé par les choses qui s’appellent l’une l’autre.
Cette installation maintient dans une tension électrique et vivante des objets abandonnés à une usure, récoltés comme déchets. Collecté dans des intimités séparées, éloignées, l’installation les propose en tant que composants d’un circuit, d’une unité, d’un même corps ou circule l’énergie.
Le manche à balai symbolise la main, une main commune, qui est la même pour la plupart d’entre nous, une main du travail, du lien à l’espace simple que nous habitons et des gestes répétés.
C’est l’outil le plus simple qui soit, c’est le centre de l’espace domestique, celui autour duquel s’agglomère ce qui meurt autour de nous, les feuilles, les particules de poussière, le verre brisé.
C’est l’objet le plus pauvre et c’est déjà le monument, une ampoule de bois, d’acier, ou de plastique qui accompagna un corps dans un lien simple, poétique à l’espace vécu et arpenté.
La pensée poétique est active, douée d’une linéarité électrique. C’est un phénomène de conduction, le tracé par les choses qui s’appellent l’une l’autre.
Cette installation maintient dans une tension électrique et vivante des objets abandonnés à une usure, récoltés comme déchets. Collecté dans des intimités séparées, éloignées, l’installation les propose en tant que composants d’un circuit, d’une unité, d’un même corps ou circule l’énergie.
Their Broom (2), broomsticks, power supply, glass, cable network, copper, aluminum, salt, 10,4 x 13 ft, 2022.
This evolutive art installation Their Broom (2) holds in an electric tension, objects abandoned to wear and tear that were collected from waste.
Found in various contexts, from the intimacy of an inside court to a trash, the installation replaces them as components of a circuit, a unit, within the same body where the energy circulates.
Here, the broomstick symbolizes the hand, a common hand, which is the same for most of us, a hand of work, of the link to the simple space we inhabit and our repeated gestures.
It is the simplest tool there is, it is the center of the domestic space, the one which collects what dies around us : leaves, particles of dust, broken glass. It is the poorest object and it is already a memorial : a bulb of wood, steel, or plastic that accompanied a body in a simple, poetic link to the lived and surveyed space. In fact, poetic thought is active, endowed with an electrical linearity, it is a phenomenon of conduction: the tracing by things which call on each other.